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On découvre très vite que quand les clowns sont là, on ne se focalise plus sur la prochaine chimiothérapie, on pense à autre chose qu’à la maladie. Les clowns forcent l'admiration parce qu'ils restent des heures. Ce sont des gens supers, au-delà de ce qu’ils apportent avec leurs clowneries. Ils ont des cœurs énormes. Ils partagent les moments sympas et d’autres qui le sont moins. Ils sont présents tout au long de la maladie. Ce n'est pas seulement leur métier, c'est aussi leur passion.

Voir son enfant sourire alors qu'il est branché à un appareil, qu'il est en souffrance... c'est une bulle d'oxygène.DSC08996

Ça nous a surpris sur le coup, mais après on a été très demandeur. Car c'est aussi bien pour les petits que pour nous parents. Voir son enfant sourire alors qu'il est branché à un appareil, qu'il est en souffrance... c'est une bulle d'oxygène. Les jeudis et les mardis, Antoine les guettait. Quand il était cloué sur son lit, qu’il ne pouvait pas trop bouger parce qu’il y avait tous les ustensiles, il les entendait et il disait : « Ah, ça y est, il y a les clowns ! ». Ça apporte un plus. C’est une bouffée d’oxygène. Ça ne fait pas passer la maladie, mais ça fait s’évader.

 

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